Évènements en octobre 2019
- Campagne Glyphosates dernier prélèvement Lotois aura lieu à Gourdon le jeudi 3 octobre
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Campagne Glyphosates dernier prélèvement Lotois aura lieu à Gourdon le jeudi 3 octobre
salle des Pargueminiersrue des pargueminiersGourdon, 46300FranceCampagne « J'ai des pesticides dans mes urines ! Et toi ? » :
le dernier prélèvement Lotois aura lieu à Gourdon le jeudi 3 octobre
L'association Campagne Glyphosates 46 relaie depuis plusieurs mois sur le département du Lot cette campagne de recherche de glyphosate -principal marqueur de la présence de pesticides- dans nos urines. Le premier prélèvement lotois a eu lieu à Cahors en mars, d'autres ont suivi les 17 et 25 juin à Figeac et Montvalent. L'inscription d'une quarantaine de personnes en Bouriane, dont trois enfants, va donner lieu au 4ème et dernier prélèvement d’urines dans le Lot, à Gourdon le jeudi 3 Octobre à partir de 6h le matin et jusqu'à 8h30, salle des Pargueminiers (sous le cinéma l'Atalante).
Entre les prélèvements de Cahors, Martel et Figeac, les résultats sont inquiétants : toutes les personnes testées ont un taux de glyphosate dans leurs urines au moins 2,5 fois supérieur à celui autorisé dans l’eau potable, et jusqu’à 19 fois supérieur à cette valeur !
Pour mémoire, le taux de référence de glyphosate dans l’eau potable est de 0,1 nanogramme par millilitre (ng/ml), ce qui est une norme arbitraire. Nous pensons qu’un taux de zéro est le seul acceptable, dans l’eau potable comme dans l’organisme humain.
Dans toute la France, à l’initiative des « Faucheurs volontaires d’OGM » et de « Campagne Glyphosate France », des tests d’urine sont effectués sur des citoyens volontaires, sous contrôle d’huissier, puis envoyés à un laboratoire allemand, qui y détaille le taux de glyphosate.
Cette campagne a pour but de sensibiliser le grand public, les utilisateurs.trices et les décideurs.euses ; de montrer que chacun.e d’entre nous a des pesticides dans son corps, le glyphosate en étant le marqueur ; de porter plainte individuellement pour mise en danger de la vie d’autrui, tromperie aggravée, et atteinte à l’environnement, contre les décideurs.euses politiques et responsables d’entreprise, qui contribuent à diffuser ces produits sans analyse suffisante.
En Septembre, 5500 tests ont déjà été effectués, dans de nombreux départements : tou.te.s les citoyen.ne.s testé.e.s avaient un taux de glyphosate supérieur au taux maximal autorisé dans l’eau potable, y compris des nourrissons ! Actuellement les pisseurs-euses testé.e.s sont en train de déposer des plaintes individuelles et identiques, contre les personnes en responsabilité des firmes fabriquant des pesticides à base de glyphosate (dont Monsanto-Bayer), et contre les personnes en responsabilité des organismes ayant contribué à leur mise
sur le marché. Ces plaintes seront regroupées au Pôle Santé Publique du Tribunal de Grande Instance de Paris.
Déroulement : prélèvement à jeun et sous contrôle d’huissier à Gourdon le jeudi 3 Octobre dès 6h le matin et jusqu'à 8h30, salle des Pargueminiers
Coût : 135 €/personne (85 € pour l’analyse des résultats et 50 € pour les frais d’huissier et frais annexes). Les frais judiciaires seront pris en charge au niveau national par l’association « Campagne Glyphosate France ».
Infos et inscriptions :
Contact Gourdon : 06 25 52 45 22
Référent départemental : Philippe Coulloud, 06 60 22 23 54« Campagne glyphosate 46 » - Les Souleyries 46100 Fourmagnac
E-mail : glypho46@riseup.net / Sur FB : https://www.facebook.com/glypho46/
Site internet : www.campagneglyphosate.com
Soutien financier national : Helloasso « J'ai des pesticides dans mes urines, et toi ? - Récolte de maïs de pays à Lalbenque
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Récolte de maïs de pays à Lalbenque
LalbenqueLalbenque, 46230FranceMaïs de pays
En mai dernier, sur une parcelle appartenant à Étienne Conquet, agriculteur bio à Lalbenque, nous avons semé 2000 mètres carrés de maïs population, à savoir une de ces vieilles variétés de maïs, non hybride, qui étaient utilisées par les paysans jusqu’au milieu du XIXème siècle.
Ce maïs population (ou « de pays ») provient de la sélection paysanne et a souvent été obtenu par tâtonnements. Des variétés moins uniformes qu’un maïs hybride mais plus adaptables aux conditions locales et aux évolutions climatiques. Les variétés de maïs hybrides ont commencé à remplacer les variétés population à partir de la seconde Guerre Mondiale, au moment de la « révolution verte ». Afin de s’affranchir des variétés hybrides des États-Unis, la France a alors favorisé le développement de variétés hybrides nationales. Ces dernières, créées par l’INRA, ont été diffusées largement et les maïs population ont été retirés du catalogue officiel des semences en 1960. Face au risque de contamination des semences de maïs par des OGM et au coût élevé des semences hybrides en bio, des agriculteurs bio se sont intéressés à nouveau aux variétés population car, à l’inverse du maïs hybride dont les semences doivent être achetées chaque année par les agriculteurs, le maïs de population se ressème d’une année sur l’autre et ne représente aucun coût. Le monde paysan, obligé d’acheter ses semences, perd son savoir-faire et son autonomie décisionnelle.
C’est dans ce mouvement de refus des maïs hybrides et surtout des maïs OGM que s’inscrivent les multiples plantations et récoltes de maïs population dans le Sud-Ouest et ailleurs. L’ASEL, association environnementale de Lalbenque, apporte sa petite part et distribuera les semences récoltées pour que soient propagées un maximum de semences à tous ceux qui en voudront. Il s’agit d’une variété (le rouge d’Astarac) que nous avons été chercher en février dernier dans le Gers, dans le petit village de Sarrant. Les épis de ce maïs sont de toutes les couleurs… jaune, rouge, vert
La récolte aura lieu ce samedi 26 octobre dans l’après-midi à Lalbenque, avec le ramassage à la main des épis de maïs, l’enlèvement des feuilles des épis (appelé en occitan le déspéloucage !).
Pour tous ceux qui souhaitent participer, prière de téléphoner au 06 43 71 35 03.