Marche aux flambeaux en soutien aux migrant.es 18 décembre à Figeac

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Marche en soutien aux migrant.es le samedi 18 décembre à 17h30

Les collectifs et associations appellent à une nouvelle marche en soutien aux migrant.es afin d’interpeller les pouvoirs publics.

Acte 4 des Sans-Papiers : Liberté, Égalité, Papiers !

Quand Emmanuel Macron n’entend pas et ne comprend pas, il faut en

remettre une énième couche !

1. Après un premier acte

2. Puis un deuxième acte

3. Puis encore un troisième acte avec les grandes marches parties le 19

septembre des quatre coins du pays pour rejoindre Paris en un imposant cortège le samedi 17 octobre.

4. Nous voici obligés, avec 180 premières organisations signataires,

d’appeler le 18 décembre prochain à un acte 4 avec des manifestations sur tout le territoire.

Pour ce qui est de Figeac nous vous invitons à une grande marche aux flambeaux et, pour ce faire, nous vous donnons rendez-vous à 17 h 30 en haut des escaliers du calvaire où les flambeaux vous seront proposés.

Les premiers signataires :

La Cimade 46, Jamais sans toit 46, Amnesty Figeac, Collectif migrants de Cahors, Union syndicale Solidaires, Confédération Paysanne, CGT 46, PCF 46, Ensemble 46, Vigilance OGM 46.

Communiqué – Marche des Solidarités

Acte 4 des Sans-Papiers : Liberté, Égalité, Papiers !

Suite à la Marche nationale des Sans-Papiers du 19 septembre au 17 octobre, Acte 3

du mouvement pour la régularisation de touTEs les Sans-Papiers, la fermeture de CRA et un logement pour touTEs, suite au mépris d’Emmanuel Macron et à l’urgence de la situation sanitaire, sociale et politique, 180 premières organisations signataires appellent à l’Acte 4 qui convergera en des manifestations sur tout le territoire le vendredi 18 décembre à l’occasion de la Journée Internationale des MigrantEs.

Acte 4 des Sans-Papiers : Égalité, Liberté, Papiers !

Malgré les centaines de kilomètres parcourus par les Sans-Papiers lors de l’Acte 3, la Marche nationale des Sans-Papiers du 19 septembre au 17 octobre, les milliers de villes et villages traversés, les centaines de réseaux mobilisés, les multiples rencontres et les dizaines de milliers de participantEs à la manifestation du 17 octobre à Paris… rien.

Emmanuel Macron n’a pas eu un mot pour les Sans-Papiers.

Macron et ce pouvoir méprisent les habitantEs de ce pays, avec ou sans papiers.

Ils parlent de liberté. Mais après avoir refusé la liberté de circuler aux migrantEs ils la limitent de plus en plus régulièrement pour toute la population. Le gouvernement prétend défendre la liberté d’expression, mais a interdit à la Marche nationale des Sans-papiers de défiler vers l’Élysée le 17 octobre. Par ailleurs, ils ne respectent pas le droit d’asile, alors même que l’État français est en partie responsable de guerres et de partenariats économiques honteux qui provoquent l’exil.

Ils parlent d’égalité, mais la refusent aux Sans-Papiers et les inégalités explosent dans toute la société.

Ils disent agir pour la santé, mais n’ont en tête que la défense des profits des plus riches.

C’est ce qu’ils appellent l’économie, mais ils refusent de donner les moyens nécessaires à l’hôpital ou à l’école, mettent des migrantEs à la rue, continuent d’expulser des pauvres de leur logement, font exploser le chômage, laissent des Sans-Papiers sans protection en première ligne et remplissent les centres de rétention.

Le pouvoir fait partie du problème des crises de ce pays et les amplifie, semant la misère, le désespoir, le racisme et la haine là où il faut plus de solidarité, de liberté et d’égalité.

Lors de la Marche nationale des Sans-Papiers, nous avons montré que nous étions la solution.

Le 17 octobre malgré le couvre-feu, malgré l’horreur de l’assassinat d’un professeur la veille, malgré le black-out médiatique sur notre mouvement et malgré l’interdiction de manifester dans tout l’Ouest parisien nous étions des dizaines de milliers, ensemble, avec et sans papiers, venuEs de tout le pays pour la liberté et l’égalité des droits, pour la régularisation de touTes les Sans-Papiers, uniEs contre le racisme, la xénophobie et l’islamophobie.

Alors nous appelons à renforcer encore ce mouvement avec l’Acte 4.

De nouveaux collectifs de Sans-Papiers se sont construits. Il faut les développer et en faire naître dans chaque ville, chaque quartier, chaque foyer et centre d’hébergement.

Des collectifs de solidarité existent et se sont mobilisés sur tout le territoire. Sans eux la Marche aurait été impossible. Là où ils n’existent pas encore, il faut les construire. Là où ils existent, il faut les développer et multiplier les actions. Syndicalistes et syndicats se sont mobilisés auprès des Sans-Papiers. Nous appelons les Sans-Papiers qui travaillent à rejoindre un syndicat et les syndicats à porter haut la lutte pour la régularisation des Sans-Papiers. Ce n’est pas l’immigration qui crée un dumping social, ce sont les inégalités et la précarisation de toute la main-d’oeuvre.

Nous avons appeler à participer aux actions organisées par les sections syndicales et syndicats comme la journée nationale de lutte contre la précarité et le chômage du samedi 5 décembre et pour lutter contre les attaques dans les entreprises et les différents secteurs, notamment la santé et l’enseignement.

Nous appelons à préparer les conditions d’une journée de grève interprofessionnelle pour l’égalité et la régularisation des sans-papiers.

Nous appelons à participer aux luttes contre les centres de rétention, pour un logement décent pour tous et toutes et contre les expulsions.

Nous appelons à faire converger tous ces efforts par des manifestations dans toutes les villes et les villages, sur tout le territoire le vendredi 18 décembre, Journée internationale des migrantEs, pour la régularisation de touTEs les Sans-Papiers, la fermeture des Centres de rétention, le logement pour touTEs.

Nous appelons à faire triompher la liberté, l’égalité et la solidarité.